Les journaux papier risquent-ils de disparaitre ?

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Il est important de noter que l’information n’est pas une activité rentable en tant que telle. Les médias écrits vivent grâce aux investisseurs, des aides de l’état et notamment du fait des annonceurs à qui ils servent de vecteur pour faire passer leurs messages publicitaires ou les annonces. Depuis quelques années avec l’arrivée d’Internet dans pratiquement tous les ménages, les annonces et la pub ont trouvé de nouveaux supports.

Il est difficile pour la presse de se financer en ne vendant que son seul contenu, le Canard enchainé le fait, mais ils ne sont pas nombreux dans ce cas. Il est donc pratiquement impossible pour elle de se passer complètement de ses annonceurs. Le web a aussi changé la façon de “consommer” l’information. Ainsi de plus en plus, le lecteur réclame de l’info en continu et immédiate; or lorsqu’un bouclage est fini, d’autres infos tombent qui seront forcément publiées avec un décalage dans l’édition suivante.

La réactivité d’Internet a donc profondément remis en cause l’info papier. Ce délai très court avait déjà été introduit par la radio et même la télévision qui avaient un temps de réactivité plus court et qui tendent toujours à diminuer. C’est ainsi que l’intérêt des quotidiens diminue peu à peu et inexorablement. Heureusement les journaux mensuels ou même hebdomadaires ont toujours leur raison d’être en raison de l’investigation et des recherches faites pour produire des dossiers complets.

La disparition de France soir sous son format initial est déjà la preuve que le journal papier n’a peut-être plus d’avenir. Les medias vont devoir se battre et privilégier la qualité et des informations justes et investies pour survivre, car Internet regorge d’informations aujourd’hui. Beaucoup de journaux d’informations avaient déjà des sites d’informations bien connus sur Internet, c’est le cas pour Rue 89 et Libération par exemple.

1 commentaire

  1. la principale raison pour la quelle les gens se détournent de la presse papier est que celle-ci est devenue “la voix de nos mâitres”, comme autrefois la Pravda en URSS, qu’elle est la propriété de 10 milliardaires, et ment, censure, manipule l’opinion.
    Si il n’y avait pas eu cette dérive le phénomène aurait été bien moindre. Il n’y a qu’à voir la succès durable lui des quelques petites revues confidentielles restées libres, informatives et contestataires.

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