Le cancer du col de l’utérus : un cancer encore trop peu dépisté.

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Le cancer du col de l’utérus est une maladie qui touche 3000 femmes et qui provoque environ 1100 décès par an. Ce fléau est encore trop peu dépisté car les femmes sont négligentes et ne se font pas surveiller régulièrement. De plus, il est prévu seulement un frottis tous les trois ans pour les femmes de 25 à 65 ans.

Pourquoi les femmes sont encore trop peu dépistées ?

Le cancer du col de l’utérus est classé le dixième au niveau de sa fréquence et représente 8 % des cancers féminin. Actuellement, c’est l’une des seules maladies cancéreuses qui se trouve en régression à cinq années par rapport aux autres qui sont mieux dépistées et soignées. Malgré un dépistage prévu, ce cancer fait encore plus de 1100 décès par an dans notre pays. Le dépistage du cancer du col de l’utérus se fait par frottis chez un gynécologue mais il est diagnostiqué très souvent trop tardivement. Depuis dix ans, ce dépistage n’évolue pas et reste à 57 % alors que l’objectif fixé par la santé publique est de 80%.

Les examens de dépistage.

Si les femmes de 25 à 65 ans suivaient un dépistage par frottis de façon régulière, l’incidence serait réduite de 90 %. Le frottis cervico-utérin est un examen simple, sans douleur, qui se pratique facilement. Ainsi afin de prévenir le cancer du col de l’utérus en passant un PAP test, ce dernier permettra de diagnostiquer des cellules précancéreuses d’une taille infime. A ce stade, le traitement est légers et les chances de guérison sont extrêmes. Les gynécologues, sages-femmes et médecin traitant doivent rappeler régulièrement aux femmes de faire cet examen. Après deux frottis normaux à une année d’intervalle, il se fait tous les trois ans. Les femmes vaccinées et dans la même tranche d’âge doivent aussi faire ce prélèvement. Ce test est pratiqué en cabinet médical sans préparation. Le matériel prélevé est souvent confié à la femme pour qu’elle l’envoie elle-même au laboratoire d’analyses. Ce frottis peut aussi se pratiquer dans un hôpital ou dans un centre de dépistage. Sa prise en charge par la sécurité sociale et par la complémentaire santé dépend du statue de la personne assurée.

L’exploitation des résultats.

En général, il faut compter deux semaines pour avoir les résultats. S’il existent des lésions, il faut savoir que ces dernières évoluent de façon très lente et mettent entre dix et quinze années. Après 65 ans, il est très rare de voir survenir un cancer de l’utérus et c’est pourquoi le frottis n’est plus systématiquement demandé mais peut resté conseillé en fonction du passé médical de certaines femmes.

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