Caractérisant une action violente perpétrée par des policiers sur des personnes, la violence policière ou encore brutalité policière au cœur du débat politique en France. Les manifestations contres les bavures ou dérives de policiers dans le cadre de leur mission de maintien de l’ordre sont légion ces dernières années. Avec des incidents graves ayant conduit à la mort de certaines victimes dans plusieurs cas, la protestation contre la police française et ses méthodes s’intensifie ces derniers jours. Pourquoi une telle résurgence du mécontentement contre la violence policière en Hexagone ? C’est la question cruciale à laquelle tentera de répondre cet article de façon succincte en mettant en lumière un certain nombre de faits à l’origine de cette situation.
Les raisons profondes de l’invitation de la violence policière dans le débat politique en France.
Avec un nombre de victimes de plus en plus croissant depuis quelques années, la violence policière est au centre du débat politique en France. Cette situation est surtout justifiée par les récents événements de ces derniers temps. En effet, les méthodes employées par les agents de la police à l’occasion de l’accomplissement leurs missions sont décriées. Les policiers dont la mission de maintien d’ordre consistait à tenir la foule à distance la foules lors des manifestations attaque désormais celle-ci. Et les blessés et dans certains cas les morts sont plus fréquents lors des missions de maintien de l’ordre de la police française.
Des armes intermédiaires de plus en plus à l’origine de blessures ou de mort de victimes.
Parmi les armes qui sont fréquemment utilisées par la police durant ses interventions, on peut citer par exemple le flashball, les grenades ou encore le taser. Pour ce qui est des grenades, la France est l’unique pays sur le continent européen à les employer pour ses opérations de maintien d’ordre. On se souvient encore ce sont ces armes intermédiaires qui sont à l’origine du décès sur le site du barrage en 2014 de Sivens de Rémi Fraisse, un jeune de 21 ans. Dans le cadre de leurs missions, les policiers emploient différents types de grenades tels que dites de déclenchement connues pour projeter plus de 18 galets en caoutchouc. Un journaliste a été victime de leur utilisation en octobre 2014 à Notre-Dame-des-Landes. Quant aux flashball qui sont des armes dont l’usage était uniquement réservé aux situations extrêmes, la police les utilisent maintenant pour tous les types de manifestations. Et on dénombre environ une vingtaine de leur utilisation entre 2010 et 2015 selon un rapport publié par une ONG des droits de l’homme ( Acat).
A ces différentes armes intermédiaires qui utilisées presque systématiquement aujourd’hui il faut ajouter les différentes techniques d’immobilisations qu’emploient les policier au cours de leurs différentes missions. C’est le cas notamment de méthodes telles que les jambes repliées, le placage ventre contre terre et bien d’autres encore qui ont provoqué la mort de quelques victimes depuis 2005.
Une violence policière de plus en plus critiquée au vu des récents événements.
Tout récemment à l’occasion des manifestations contre la réforme de la loi du travail, de nouveaux cas de violence policière se sont produits. C’est qui n’est pas laissé indifférents les principaux syndicats tels que la CGT et bien d’autres encore. Pour ce syndicat, il est inconcevable que la seule réponse donnée par l’État à travers sa police soit cette répression particulièrement violente à la fois anti-citoyenne et anti-sociale à une contestation populaire de plus en plus grandissante partout en France.
Une remise en cause totale des méthodes employées par la police française.
Si la violence policière est depuis quelques jours au centre du débat politique en France c’est à cause des nombreux incidents imputables aux policiers ayant conduit à des blessures et dans certains cas à la mort de quelques victimes. Les agents de police lors de leurs missions de maintien de l’ordre commettent certaines bavures souvent intolérables quand on sait que ces derniers ont pour mission de protéger la population. En clair, c’est tout le dispositif français en matière de contrôle d’identité ou encore de garde à vue qui est décrié ces derniers par des manifestants qui ne cachent pas leur colère . Pour l’essentiel, cette contestation se justifié par le sentiment d’impunité dont bénéficie les policiers qui se rendent auteurs d’actes répréhensibles à l’occasion de leurs missions. Il n’est donc acceptable que les policiers ne respectent pas le code de déontologie datant du décret n°86-592 du 18 mars 1986.
Toutes les voix qui s’élèvent contre cette violence policière sont unanimes sur la nécessité pour les pouvoirs publics français de prendre les mesures idoines pour mettre fin à cette situation. Il s’agir de penser à une reforme de certaines pratiques telles que la garde à vue que la Cour européenne des droits de l’homme de non conforme aux exigences d’une justice équitable. A tout le moins, les policiers qui se rendent coupables d’actes de violence ne devraient plus bénéficier de traitement de faveur. En prenant de telles dispositions, le gouvernement pourrait apaiser un temps soit peu la colère des populations et réduire ainsi le nombre de manifestations contre les violences policières en Hexagone.